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Le projet de recherche Parcours migratoire et d’intégration des demandeurs d’asile vise à comprendre les caractéristiques et le processus d’installation des demandeurs d’asile au Québec de janvier 2017 à décembre 2018, peu importe leur mode d’arrivée.
Les auteurs ont utilisé des données gouvernementales, en plus de récolter d’autres données de différentes façons :
Ce projet de recherche a été subventionné dans le cadre du programme Actions concertées du Fonds de recherche du Québec – Société et culture.
À leur arrivée, certains demandeurs d’asile sont logés dans les sites d’hébergement issus du Programme régional d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile (PRAIDA). Ils disposent de peu de temps pour la recherche de logement (en moyenne 18 à 21 jours). Ainsi, ils sont souvent contraints de choisir un logement de taille, de qualité et de coût inadéquats.
De plus, les demandeurs d’asile n’osent pas porter plainte à l’égard de leurs conditions de logement par crainte des répercussions négatives sur leur processus d’obtention du statut de réfugié.
En plus des délais serrés, le fait même d’être un demandeur d’asile, d’être un prestataire d’aide sociale, d’avoir un revenu limité, de ne pas avoir de dossier de crédit et de ne pas être en mesure de fournir de références entraîne de nombreux refus lors de la recherche de logement. Les mères monoparentales et les familles avec enfants font aussi face à plus de refus de location.
Ces réalités contraignent davantage les demandeurs à accepter le premier logement qu’ils trouvent, peu importe ses caractéristiques.
Le programme Allocation-logement est une aide financière pour mieux se loger, mais pour en bénéficier, les demandeurs doivent fournir une déclaration de revenus de l’année qui précède leur demande. Or, ce n’est évidemment pas possible pour les demandeurs d’asile.
À ces enjeux et ces contraintes s’ajoutent les conditions du marché locatif privé de la ville de Montréal et des banlieues avoisinantes. Selon la SCHL, en 2019, le taux d’inoccupation des logements locatifs était de 1,6 % sur l’île de Montréal et de 1,2 % dans les banlieues avoisinantes, alors que le seuil d’équilibre habituellement utilisé dans le milieu est 3 %.
Le rapport propose 25 recommandations portant sur les politiques publiques qui touchent les demandeurs. En général, ces recommandations proposent d’augmenter l’aide et les ressources offertes aux demandeurs d’asile qui, en majorité, s’établiront de manière permanente au Québec.
Pour assurer une intégration de qualité, ces recommandations proposent, entre autres :
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